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Coronavirus COVID-19 : baisse du nombre de cas, mais maintien d’une circulation active
Depuis le 5 septembre 2020, La Réunion est classée en zone de circulation active du virus.
Durant la semaine du 5 au 11 octobre (semaine 41), le nombre moyen de cas confirmés est de 41 cas par jour (à rapporter aux 58 cas en moyenne de la semaine 40 et aux 70 cas de la semaine 39).
La tendance à la diminution du taux d’incidence se poursuit à La Réunion passant à 38/100 000 habitants, en deçà du seuil d’alerte. Toutefois, cette baisse doit être interprétée avec prudence considérant la diminution du nombre de tests. Le nombre de reproductions ® est toujours inférieur à 1 et le taux de positivité connait également une légère baisse. On note par ailleurs une part de cas importés en augmentation.
Bien que les indicateurs de suivi de l’épidémie témoignent d’une amélioration, toutefois la circulation virale reste encore active à La Réunion et encourage à la poursuite des gestes barrière au quotidien. En cette période de vacances scolaires, une vigilance accrue est demandée aux voyageurs, notamment de retour de la métropole où la situation sanitaire s’aggrave, afin d’éviter un rebond de l’épidémie à la rentrée sur le territoire. Il est rappelé la nécessité 2 à 4 jours après son arrivée à La Réunion de se faire tester. Des équipes de sensibilisation de la PIROI seront mobilisées sur les 2 prochains week-ends à l’aéroport pour assurer la promotion des gestes barrière et du dépistage à J2/J4.
A ce jour, 14 clusters sont actifs (dont 6 maîtrisés) et 38 ont été clôturés.
LES CHIFFRES DU 15 ET DU 16 OCTOBRE
La préfecture et l’Agence Régionale de Santé confirment 98 nouveaux cas de coronavirus COVID-19 enregistrés à La Réunion les 15 et 16 octobre.
Parmi les nouveaux cas :
• 78 cas sont classés autochtones,
• 10 cas sont classés importés,
• 10 sont en cours d’investigation.
Parmi les cas précédemment annoncés en cours d’investigation :
• 73 cas sont classés autochtones,
• 24 cas sont classés importés,
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU 16 OCTOBRE 2020
Au total, 4 776 cas ont été diagnostiqués sur le territoire depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020, dont 64 évacuations sanitaires au titre de la solidarité régionale.
Au 16 octobre 2020, compte tenu des 4 445 guérisons, 331 cas sont encore actifs à ce jour.
4 710 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance Maladie, dont 12% sont des cas importés.
• Bilan des cas investigués :
• Situation sanitaire :
Evolution des clusters identifiés
Un cluster est un foyer de contamination ou un regroupement d’au moins 3 cas positifs à la COVID-19, qui appartiennent à une même communauté (population générale, quartier…) ou ont participé à un même rassemblement de personnes, au cours d’une période limitée de temps.
Les clusters sont qualifiés d’un niveau de criticité, évalué en fonction de leur potentiel de transmission communautaire et de critères de gravité.
Le cluster est dit « maîtrisé » à l’issue d’une période de 7 jours en l’absence de nouveaux cas.
Il est dit en « diffusion communautaire » lorsque des cas surviennent au-delà du cluster initial.
Il est qualifié de « clôturé » si aucun cas n’est identifié au sein d’un cluster au cours d’une période 14 jours.
Les clusters identifiés à ce jour
Au 16 octobre 2020, 14 clusters sont actifs et 38 clusters ont été clôturés.
Parmi les 14 clusters actifs, on note :
6 clusters de « criticité limitée » ;
5 clusters de « criticité modérée » ;
3 clusters de « criticité élevée ».
Par ailleurs, on note :
6 clusters maîtrisés ;
1 cluster en diffusion communautaire.
Localisation des principaux clusters de criticité modérée ou élevée :
Saint-Denis (2)
Saint-Paul (1)
Le Tampon (1)
Saint-Pierre (2)
Le Port (1)
Saint-Benoit (1)
Les causes de contamination dans les clusters identifiés sont diversifiées (milieu professionnel, rassemblements familiaux ou amicaux).
Dépistage
Sur la semaine 41, le taux de positivité était de 4% (source Santé Publique France). Il est en légère baisse par rapport à la semaine précédente (4,2%) et reste inférieur au seuil de vigilance (5%).
• Surveillance en établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS)
Depuis le 1er aout 2020, 7 signalements ont été déclarés en ESMS :
2 en établissements d’hébergement de personnes âgées
4 en établissements d’hébergement de personnes en situation de handicap
1 en établissement de l’aide sociale à l’enfance.
Aucune hospitalisation, ni aucun décès n’ont été signalés.
• Surveillance individuelle
Evolution du nombre de cas par type de cas et par semaine de prélèvement (source ARS/AM/SPF)
Après un pic début septembre, le nombre de cas rapportés continue de diminuer depuis la semaine 38 (du 14 au 20 septembre). En semaine 41, il se situait en dessous des 300 cas confirmés par semaine. Parmi les cas investigués, les cas recensés étaient essentiellement autochtones, dont 41,9% étaient liés à un cluster identifié. Par ailleurs, une augmentation de cas importés est observée.
Ces données indiquent la poursuite d’une circulation autochtone du virus à La Réunion.
• Le R (nombre de reproduction ; nombre moyen de personnes qu’une personne malade va contaminer)
A La Réunion, du 5 au 11 octobre, le nombre de reproduction était de 0,82. Ce nombre est stable par rapport à la semaine précédente (0,83). Cette tendance est à interpréter avec prudence considérant le taux de dépistage qui poursuit sa baisse.
• Le taux d’incidence (nombre de cas rapportés à la population pour 100 000 habitants)
(Données issues du Point épidémiologique régional du 16/10, Cellule Régionale Réunion de Santé publique France)
Du 5 au 11 octobre, le taux d’incidence était de 38/100 000 habitants. La diminution se poursuit par rapport à la semaine précédente (46,3/100 000). Depuis 2 semaines, le taux d’incidence est passé sous le seuil d’alerte. Toutes les classes d’âge se situent en dessous du seuil d’alerte sauf pour les 15-44 ans qui présente un taux de 59/100 000 habitants.
Contact tracing
Depuis le 11 mai 2020, le contact-tracing autour des cas confirmés signalés est assuré par une plateforme régionale réunissant l’Assurance maladie, l’Agence Régionale de Santé, avec l’appui de la cellule régionale de Santé publique France.
30 à 35 personnels de l’Assurance Maladie et de l’ARS sont mobilisés chaque jour. Plus de 1100 personnes ont été contactées cette semaine et plus de 13 000 depuis le 11 mars.