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Coronavirus covid-19 : le nombre de cas continue d’augmenter fortement.
Il faut maintenir la vigilance et redoubler d’efforts !
Durant la semaine du 25 janvier au 31 janvier (semaine 4), le nombre moyen de cas confirmés est de 50 cas par jour (à rapporter aux 46 cas en moyenne de la semaine 3 et aux 25 cas en moyenne de la semaine 2). Le taux d’incidence était de 40,9/100 000 habitants, il reste cependant en dessous du « seuil national d’alerte » (50/100 000).
Sur les premiers jours de cette semaine, le nombre de cas diagnostiqués augmente et s’établit à plus de 500. Le nombre de clusters augmente : 15 clusters sont actifs dont deux de criticité élevé.
Il est à noter pour les autres indicateurs :
• un taux d’incidence à 97/100 000 chez les 15-24 ans en diminution,
• un taux d’incidence à 106/100 000 chez les 25-34 ans en très forte augmentation,
• un taux d’incidence chez les plus de 65 qui est toujours en hausse mais en dessous du seuil d’alerte,
• un taux d’incidence à 16/100 000 chez les plus de 75 ans qui est en forte diminution et qui repasse au-dessous du seuil d’alerte,
• un taux de positivité des tests à 2,4%, en dessous du seuil de vigilance (inférieur à 5%),
• un nombre de tests en hausse,
• un nombre hebdomadaire d’admissions en médecine qui stagne et en réanimation qui diminue.
Une nouvelle série de prélèvements a été séquencée et a mis en évidence, le 4 février, la présence de 13 variants, lesquels se répartissent en 11 variants sud-africain, 1 variant britannique et 1 variant brésilien. Le nombre de personnes qui ont été contaminées par 1 des 3 variants est maintenant de 23 dont 20 à variant sud-africain, 2 à variant britannique et 1 à variant brésilien. La recherche des variants par séquençage se poursuit.
A noter que la variante 20H/501Y.V3, originaire du Brésil, est également définie par les mêmes mutations des gènes que les variantes issues de Grande Bretagne et d’Afrique du Sud, mais avec des mutations supplémentaires qui d’après les premières données dont nous disposons, laissent craindre une plus grande contagiosité.
La situation actuelle appelle chaque Réunionnaise et Réunionnais à redoubler d’efforts dans l’application des gestes barrières au quotidien et dans toutes les circonstances.
Le masque doit être porté à chaque fois que la distance de 2 mètres ne peut être respectée, pour éviter une transmission du virus. Les limitations de regroupement de plus de 6 personnes doivent être strictement respectées.
Il est tout particulièrement rappelé que :
• toute personne présentant des symptômes doit se faire dépister au plus vite, soit en contactant son médecin traitant, soit en se rendant dans un laboratoire de biologie médicale ou dans un centre de prélèvement sans rendez-vous ou lors de dépistage organisé dans la commune,
• les personnes positives doivent s’isoler ainsi que les cas contact dans l’attente du résultat du test afin d’éviter la propagation du virus sur le territoire,
• les voyageurs sont incités à réaliser une septaine en isolement et de se faire dépister au 7ème jour après leur arrivée, conformément aux SMS qui leur sont systématiquement adressés par l’ARS,
• chacun est invité à télécharger sur son téléphone portable l’application TousAntiCovid qui facilite l’information des personnes qui seraient contact d’une personne contaminée, et permet ainsi de casser plus vite les chaînes de transmission du virus.
LES CHIFFRES DU 4 FÉVRIER ET DU 5 FÉVRIER
La préfecture et l’Agence Régionale de Santé confirment 178 nouveaux cas de coronavirus covid-19 enregistrés à La Réunion les 04 février et 05 février, soit une moyenne journalière de 89 cas sur 2 jours consécutifs.
Parmi les nouveaux cas :
• 138 cas sont classés autochtones,
• 6 cas sont classés autochtones secondaires,
• 14 cas sont classés importés,
• 20 cas sont en cours d’investigation.
Parmi les cas précédemment annoncés en cours d’investigation :
• 28 cas sont classés autochtones,
• 4 cas sont classés importés,
• 1 cas invalidé suite à des investigations complémentaires.
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE AU 5 FÉVRIER 2021
Au total, 10 507 cas ont été diagnostiqués sur le territoire depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020, dont 66 évacuations sanitaires au titre de la solidarité régionale.
Au 05 février 2021, hors décès, compte tenu des 9 769 guérisons, 682 cas sont encore actifs à ce jour.
10 487 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance Maladie, dont 10% sont des cas importés.
• Bilan des cas investigués * :
Evolution des clusters identifiés
Au 05 février 2021, 15 clusters sont actifs et 107 clusters ont été clôturés.
Parmi les clusters actifs, on note :
• 8 clusters de « criticité limitée »
• 5 clusters de « criticité modérée »
• 2 clusters de « criticité élevée »
Localisation des principaux clusters de criticité modérée ou élevée :
Saint Denis (2)
Saint Leu (1)
Saint Louis (2)
Sainte Marie (1)
Saint Pierre (1)
• Dépistage :
Chiffre de la semaine Variation par rapport à la semaine précédente
Nombre total de dépistages (Semaine 4, du 25 au 31/01/2021) 20 243
+1%
Dont dépistages des voyageurs 4 806 +19%
* dont tests antigéniques
Sur la semaine 4, le taux de positivité était de 2,4 % (source SIDEP, ARS). Il est en augmentation par rapport à la semaine précédente (1,9%) et reste inférieur au seuil de vigilance (5%).
Le taux de positivité chez les voyageurs a augmenté et est de 1%.
• Surveillance individuelle :
Evolution du nombre de cas par type de cas et par semaine de prélèvement
(source ARS/Assurance Maladie/ Santé publique France)
Le nombre de cas a plus que doublé entre la semaine 2 et la semaine 4. Au cours de la semaine dernière, avec le retour de congé et la rentrée scolaire, le nombre de nouveaux cas (importés et autochtones) augmente, témoignant d’une circulation active du virus qui s’intensifie sur le territoire.
La situation reste très fragile. Une accélération et une dégradation rapide de la situation sanitaire sont possibles, dans un contexte où de nouveaux variants ont été introduits, avec un risque de diffusion sur l’île.
• Le R eff (nombre de reproduction effectif : nombre moyen de personnes qu’une personne malade va contaminer)
A La Réunion, en semaine 4, le nombre de reproduction effectif était supérieure à 1, soit 1,19 (source SIDEP). Il a baissé par rapport à la semaine précédente.
Ces résultats doivent être mis en perspective avec les autres données épidémiologiques.
• Le taux d’incidence (nombre de cas rapportés à la population pour 100 000 habitants)
Du 25 au 31 janvier, le taux d’incidence était de 40,9 /100 000 habitants. Ce taux connaît une augmentation par rapport à la semaine précédente (37,6 /100 000 habitants. Il resterait toutefois en dessous du seuil d’alerte (50/100 000 habitants).
On observe :
• un taux d’incidence à 97/100 000 chez les 15-24 ans en forte diminution,
• un taux d’incidence à 106/100 000 chez les 25-34 ans en très forte augmentation,
• un taux d’incidence chez les plus de 65 qui est toujours en hausse mais en dessous du seuil d’alerte,
• un taux d’incidence à 16/100 000 chez les plus de 75 ans qui est en forte diminution et qui repasse au-dessous du seuil d’alerte
En semaine 4, quatre communes (La Possession, Le Port, Saint-Benoît, Saint-Louis) présentaient un taux d’incidence supérieur à 50/100 000.
CONTACT-TRACING
Depuis le 11 mai 2020, le contact-tracing autour des cas confirmés signalés est assuré par une plateforme régionale réunissant l’Assurance maladie, l’Agence Régionale de Santé, avec l’appui de la cellule régionale de Santé publique France.
30 à 35 personnels de l’Assurance Maladie et de l’ARS sont mobilisés chaque jour. Plus de 1100 personnes ont été contactées cette semaine et plus de 31 100 depuis le 11 mars 2020.
CAMPAGNE DE VACCINATION
Bilan du 14 janvier au 3 février 2021
6 155 vaccinations réalisées à La Réunion, dont :
• 2649 personnes de plus de 75 ans
(à domicile ou en établissement)
• 2721 professionnels de santé
• 758 personnes à haut risque de forme graves à de la Covid-19
8 centres de vaccination sont ouverts aux publics suivants :
• Toute personne âgée de + de 75 ans
• Toute personne orientée par son médecin traitant sur prescription médicale, atteintes d’une pathologie à risque suivante : cancer et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie, maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés, transplantés d’organes solides ou greffe de cellules souches hématopoïétiques, poly-pathologies chroniques avec deux insuffisances d’organes, maladies rares, trisomie 21.
• Les professionnels de santé et autres professionnels des établissements de santé et des établissements médico-sociaux intervenant auprès de personnes vulnérables, les personnels d’aide à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées et les sapeurs-pompiers de plus de 50 ans ou présentant une des pathologies suivantes :
obésité (IMC>30), broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète (de type 1 et de type 2), insuffisance rénale chronique, cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans, trisomie 21, avoir eu une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques.
La vaccination se fait uniquement sur rendez-vous :
• Par téléphone : 0262 72 04 04 (du lundi au samedi de 8h à 17h)
• Sur internet : www.la reunion.ars.sante.fr
OPÉRATIONS DE DÉPISTAGE AU PORT ET À SAINT-DENIS
Afin de faciliter l’accès aux tests et freiner la circulation de la covid-19 dans l’île, l’ARS La Réunion et les communes du Port et de Saint-Denis, avec le soutien des laboratoires et des pharmacies, organisent des opérations de dépistage pour la population.
AU PORT
Opération de dépistage le mardi 9 février, de 8h00 à 12h
Sur la Place des Cheminots (marché forain) située devant la Mairie du Port
(sous un barnum avec le Laboratoire Cerballiance)
À SAINT-DENIS
Opération de dépistage dimanche 7 février de 8h à 11h
au marché forain du Chaudron.
(sous un barnum avec le Laboratoire Cerballiance)
Le dépistage est gratuit et sans ordonnance. Le test se fait par un prélèvement dans le nez et peut occasionner une légère gêne. Il ne dure que quelques secondes. L’équipe du laboratoire réalisera le prélèvement par test RT-PCR.
Les personnes sont informées des résultats par le laboratoire dans un délai de 24h-48h.
Par ailleurs, les habitants des deux communes peuvent également réaliser des tests de dépistages rapides (tests antigéniques) dans certaines pharmacies des communes concernées (liste à consulter sur le site internet de l’ARS : www.lareunion.ars.sante.fr).
Les résultats sont connus en moins de 30 minutes. En cas de résultat positif, la personne doit s’isoler et contacter son médecin traitant.
Les habitants sont invités à participer à ces opérations de dépistage, munis de :
leur carte vitale,
d’une pièce d’identité,
de leur propre stylo.
Le port du masque est obligatoire.
Les habitants sont invités à participer à ces opérations de dépistage, munis de :
leur carte vitale,
d’une pièce d’identité,
de leur propre stylo.
Le port du masque est obligatoire.
APPLICATION TOUSANTICOVID : UNE BARRIÈRE SUPPLÉMENTAIRE CONTRE LA COVID-19
Tout en garantissant leur anonymat, TousAntiCovid prévient les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent aller se faire tester et être prises en charge le plus tôt possible.
Cette application vient compléter l’action des médecins, de l’Assurance maladie et de l’ARS, en lien avec Santé publique France.
L’application est téléchargeable sur Apple Store et Google Play :
bonjour.tousanticovid.gouv.fr/
L’application prend en compte les contacts à moins d’un mètre pendant au moins 15 minutes. Les autres utilisateurs avec qui la personne malade est restée en contact prolongé durant sa période de contagiosité sont ainsi avertis par une notification. La période de contagiosité débute à partir des 48h précédent la date de début des symptômes ou sept jours avant son test positif si la personne est asymptomatique.
Les personnes notifiées comme contacts à risque via TousAntiCovid sont invitées à contacter leur médecin.
Une application respectueuse de la vie privée des utilisateurs, conçue par des experts français, « Tous AntiCovid » ne stocke que l’historique de proximité d’un téléphone mobile et aucune autre donnée. Il n’est pas possible de connaitre l’identité d’un utilisateur de l’application, ni qui il a croisé, ni où, ni quand. L’utilisateur peut également faire le choix d’effacer son historique ponctuellement s’il le désire.